De cette période là, il garde aussi son expérience pour les œuvres monumentales que sont les affiches.
A son arrivée en France en 1956, même s’il ne parle pas un mot de français, il « connait », pour les avoir peints, la plupart des acteurs français et internationaux. Alors qu’il bénéficie d’une bourse de la fondation américaine Free Europe et qu’il pourrait ainsi très facilement s’expatrier aux USA, il préfère rester en France, familier de ses peintres, de son théâtre et de son cinéma.
Il entre aux Beaux Arts dans la classe de Souverbi qui lui demande d’oublier sa technique « héritée des Pays de l’Est », et de peindre désormais de la main gauche (sic). Il va également profiter de sa «liberté» nouvelle que lui procure son statut de réfugié politique et, malgré ses peu de moyens ( il fera même la plonge à Orly), pour voyager dans toute l’Europe libre mais surtout en Italie, Espagne, Portugal et Angleterre où il retrouve tout le patrimoine culturel et artistique qu’il aimait dans ses rêves.
Christian Jacques Couralet